A l’occasion de la sortie de son livre en librairie le 3 mai prochain je vous invite à découvrir la délicieuse Sonia Dagotor.
Je connais Sonia depuis presque deux ans et j’avoue que je ne suis pas déçue par le personnage. Que dire de Sonia ? Qu’elle est rigolote, dynamique, positive, toujours souriante, toujours enjouée et heureuse.
Ce que j’adore chez Sonia c’est son humilité. Avec elle pas de fausse modestie. Pas de faux-semblant. Elle ne se la raconte pas mais alors pas du tout. Cette fille c’est un cadeau. Elle écrit bien, elle écrit vite, elle écrit vrai et elle nous fait vraiment sourire et rire.
Sonia c’est un peu une Bridget Jones voyez-vous…Bon elle ne porte pas de grande culotte, mais il y a quelque chose de Bridget Jones dans ce qu’elle écrit mais pas seulement. Le style de Sonia s’affûte. Prend de plus en plus forme et place dans le paysage littéraire. La preuve en est qu’elle a reçu le troisième prix des plumes francophones. Hé ben notre Sonia est restée toute humble malgré ce prix…
Lire Sonia c’est lire de l’humoristique du vrai. De la verve. C’est une joie communicative. Mais pas que….Sonia écrit comme elle vit ! Elle nous raconte des histoires de femmes, de jeunes femmes qui touchent sa génération et la mienne aussi !
Vous avez envie de vous détendre ? Vous avez envie de ne pas vous prendre la tête du tout et de lire quelque chose d’agréable, de fluide, qui vous emmène dans une histoire incroyable ? Je vous recommande ce nouveau livre à qui je souhaite un réel succès.
Venez nous sommes vendredi et j’ai reçu notre benjamine préférée.
Au passage Sonia, je vous remercie pour le Salon du livre et le formidable moment passé avec vous:))).
-*-*-*-*-*
Sonia, pouvez-vous me raconter comment vous êtes venue à l’écriture et ce que vous avez commencé à écrire ?
A priori, rien ne me prédisposait à écrire. Fin janvier 2013, un peu au bout du rouleau, j’ai décidé de m’octroyer trois jours de repos avec une amie, elle aussi, mère et working girl. J’étais loin de mes soucis quotidiens et pourtant impossible de me reposer. Mes soucis me poursuivaient. Mes insomnies aussi ! A ce moment-là, je me suis dit : « Mais qu’est-ce que je pourrais bien faire pour changer ma vie ? » Si j’avais été une geekette, j’aurais certainement décidé de créer un blog sauf que je n’en suis pas une. Au lieu de cela, la réponse s’est imposée comme une évidence : « Ecrire un livre – un best-seller si possible ! » Une histoire dans laquelle tout le monde pourra s’y retrouver.
A deux heures du matin, en quelques minutes, j’ai mis en place une stratégie et me suis fixé des tas d’objectifs. J’ai choisi mon titre Epouse, mère et working girl (raisons de mes insomnies), décidé que ce serait une trilogie, défini les prénoms de mes personnages principaux et j’ai commencé à écrire sur un calepin. Je n’ai jamais pris de notes, j’ai écrit selon mon feeling et je me suis aperçue que toutes les situations du quotidien, même anecdotiques pouvaient distraire, divertir, faire rire et toucher les lecteurs. J’aimais beaucoup la tournure que prenait mon histoire. Cinq mois plus tard, mon tome 1 était fini. Un an plus tard, mon tome 2 et le 3 l’année suivante. A la fin de chaque tome, une surprise vient bousculer l’histoire de cette trentenaire débordée.
Et depuis, je n’arrête plus, j’écris donc un livre par an. L’an dernier, j’ai écrit Un vœu pas comme les autres avec lequel j’ai participé au concours des plumes francophones sur Amazon et là, grâce à mes fans qui ne me lâchent plus depuis la trilogie, mon roman a fait un carton, il est arrivé 3ème au concours. Il est donc Plume Francophone de Bronze 2016. J’ai trouvé un éditeur et il sortira en librairie avec un nouveau titre Un anniversaire au poil ! et une nouvelle couverture.
Faisiez-vous lire à quelqu’un ce que vous écriviez ou écriviez-vous des choses que vous ne montriez à personne ?
Oui, quelques copines me lisent pendant la production. Je veux savoir si ce que j’écris a du sens, si cela génère des émotions, si cela plaît, si l’histoire est cohérente… donc c’est important pour moi. Ça m’encourage aussi. C’est motivant. Quand on écrit, on doute toujours. De cette façon, cela me rassure.
Sonia, lisiez-vous quand vous étiez enfant et adolescente ?
Un peu, pas plus que ça, en fait. Je lis davantage depuis que j’écris. J’ai quand même mes auteurs chouchous. Avant que je ne commence à écrire, je lisais « Demain, j’arrête ! » de Gilles Legardinier. Je dévore tous ses livres. Je l’adore ! J’espérais toucher mes lecteurs autant qu’il me touche. J’aime lire et même si je manque cruellement de temps, je lis beaucoup. J’affectionne particulièrement les comédies romantiques mais je lis de tout, il n’y pas de loi, cela dépend de ce qui me tombe dans les mains.
Aviez-vous des auteurs préférés ?
En plus de Gilles Legardinier, j’aime les auteurs contemporains, du style Guillaume Musso, Marc Levy, j’ai lu tous les Harry Potter aussi. J’adore les romans de Virginie Grimaldi, Marie Vareille et Sophie Henrionnet dont les histoires se rapprochent des miennes. Je lis aussi beaucoup d’auteurs indépendants (qui ont trouvé des éditeurs pour la plupart) dont Laure Manel, Amélie Antoine, Charlie Wat… Et je suis fan d’une certaine Margaux Gilquin, vous connaissez ? Blaque à part, j’ai adoré votre livre. Il m’a remuée. Il m’a fait prendre conscience de la chance que j’avais de n’avoir jamais connu de situation précaire, de toujours avoir un travail. Votre histoire m’a vraiment touchée.
Avez-vous écrit autre chose que des romans ?
Non ou plutôt si, mais dans un cadre purement professionnel donc je considère que non.
Comment vous est venue l’idée de publier ?
J’ignore tout du monde de l’édition. Cette nuit-là quand j’ai commencé à écrire mon premier tome d’Epouse, mère et working girl, j’imaginais trouver un éditeur comme on trouve une baguette de pain à la boulangerie. J’ai très vite compris que cela ne serait pas évidemment et puis, j’ai croisé un jeune auteur qui s’était lui-même auto-édité via KDP AMAZON. Ni une, ni deux, lorsque mon manuscrit fut fini, que ma couverture fut dessinée par une amie, j’ai tout basculé sur la plateforme Amazon. Au début, mes lecteurs étaient surtout des membres de mon cercle familial, amical ou professionnel. Le bouche à oreille s’est activé et les premiers commentaires, extrêmement positifs, sont tombés. Une lectrice a écrit « On dirait que vous vous êtes cachée dans mon appartement pour raconter ma vie ! » Vous n’imaginez pas ma joie à la découverte de tels propos ! ou bien « On se sent moins seule après avoir lu ce roman… » Certains ont comparé Marie à « Bridget Jones avec des enfants », quel honneur ! Chaque commentaire est gratifiant et encourageant. J’essaie de créer du lien avec mes lecteurs. J’adore recevoir leurs messages qui me touchent, jusqu’aux larmes parfois. Tous ces éloges me motivent à poursuivre cette aventure unique et inattendue. Plus de 13000 lecteurs ont lus la trilogie et près de 10000, mon dernier roman. Je suis fière. Et à l’heure où je vous parle, j’espère qu’Un anniversaire au Poil ! fera un carton en librairie.
Sonia Dagotor est-ce vous qui concevez vos couvertures de livres ?
Jusque-là oui. Quand on est un auteur indépendant, on affectionne tant pouvoir tout faire tout seul. C’est une satisfaction de plus. La couverture du petit dernier a été revu par l’éditeur, City Editions. Il n’y a pas photo, c’est plus pro ! Chacun son talent
Pouvez-vous me parler, en quelques mots, de chacun des livres que vous avez publiés ?
La trilogie Epouse, mère et working girl est l’histoire d’une femme comme les autres, Marie. Dans le tome 1, on la voit évoluer dans le monde professionnel, à la limite du burn out. Tiraillée entre le devoir de bien faire au travail et d’être une épouse et mère exemplaire à la maison, elle prendra une décision qui chamboulera sa vie.
Dans le tome 2, on retrouve Marie à la maison. Femme active, voire hyperactive, Marie ne se reconnaît pas dans son nouveau rôle de femme au foyer. Désormais sans emploi et poussée par son nouveau manager (qui n’est autre que son mari), elle met tout en œuvre pour retrouver (vite) un super travail, dans une entreprise formidable, avec des collègues hyper sympas, si possible ! Le rêve de toutes les working girls qui se respectent.
En réalité, c’est beaucoup plus compliqué qu’elle ne le pense. Fraîchement écartée du monde professionnel et fraîchement débarquée dans une ville où elle ne connaît personne, Marie s’arme de patience et de courage pour exceller, comme d’habitude.
Dans le tome 3, Marie est chamboulée. Elle s’apprête à reprendre du service dans une nouvelle société en tant que Directrice des Ressources Humaines et tout semble lui sourire… surtout son nouveau patron qui est un ancien petit ami du lycée.
Ses sentiments sont mis à rude épreuve. Comment va-t-elle s’en sortir ? Quels seront ses choix ? Saura-t-elle rester une parfaite épouse, mère et working girl ?
Concernant le petit dernier Un anniversaire au poil ! (anciennement appelé Un vœu pas comme les autres), en voici le pitch :
Julie, bientôt 30 ans, se retrouve seule le soir de son anniversaire, avec pour compagnie une bouteille de vin bon marché et son téléphone portable. Elle n’a rien d’autre à faire que de consulter son répertoire de contacts et de se demander pourquoi ça n’a pas marché avec les hommes qui ont croisé son chemin.
Arrive minuit une, l’heure exacte de sa naissance. Elle saisit un cupcake qui traîne dans son placard, plante une bougie dessus et fait un vœu : celui de comprendre les hommes. Au réveil, c’est une drôle d’aventure qui l’attend…
Mes histoires sont toujours drôles, avec beaucoup d’autodérision !
Le prochain, c’est (encore) l’histoire d’une jeune femme, Elisa, qui croit que son copain qu’elle s’apprête à demander en mariage la trompe. Elle se met à la porte de chez elle et part, sans trop savoir où aller. Et puis forcément, elle va faire une rencontre qui va tout chambouler… la suite de l’histoire dans quelques mois, j’espère.
Quelle place la lecture occupait-elle chez vos parents ? Y avait-il des livres, des journaux, des revues ?
Mes parents ont émigré d’Italie dans les années 70. Issus d’un milieu rural, la lecture n’était pas leur fort. Ma mère a appris le français en même temps que moi. Elle avait 19 ans quand je suis née. Au CP, je disais « Pas di tout », comme elle et cela m’a valu pas mal de moqueries à l’école. Vous savez, les gamins entre eux ne sont pas tendres. Malgré tout, ils nous ont toujours encouragées, ma sœur et moi. Ils nous ont même acheté une encyclopédie en 20 tomes à un VRP chanceux. Autant vous dire qu’on ne les a pas beaucoup lus. On lisait seulement ce qu’on nous demandait de lire à l’école. A 14 ans, ils m’ont offert une machine à écrire parce que j’aimais écrire… c’est une belle histoire, non ?
Y a-t-il des moments précis où vous écrivez ?
Contrairement à ce que pensent mes lecteurs (ou plutôt mes lectrices), je n’écris jamais la nuit. J’écris le soir quand les enfants sont couchés, à partir de 21 heures. J’écris généralement 2 heures, pas plus, sinon après je suis une vraie pile électrique. Je n’écris pas le week-end, moments réservés à ma vie de famille. J’écris l’hiver pour publier au printemps/été. Mes romans sont des histoires qu’on lit aisément sur un transat, l’été. Et ensuite, je fais une pause jusqu’à l’hiver suivant. Je me suis fixé pour objectif d’écrire un livre par an. C’est déjà bien quand on est dans la vraie vie, une épouse, mère et working girl à plein temps !
Une dernière question Sonia Dagotor, est ce que selon vous l’écrivain a un rôle particulier à jouer dans la société ?
Probablement ! Dans un monde pas toujours évident, j’écris d’abord parce que cela me fait du bien, mais surtout pour faire du bien à mes lecteurs. Il y a toujours des messages de positivité de mes histoires. Certes, on ne ressort pas plus intelligent après la lecture de mes romans mais si j’arrive à faire échapper le lecteur de son propre quotidien alors j’ai réussi mon pari : détendre, amuser, faire rire, faire positiver. Voilà ce que j’aime !
*-*-*-*
Sonia aime
Les chats mais elle est allergique
Manger mais elle a du cholestérol
Le printemps, les couleurs du ciel, les longues soirées d’été
Paris
Mais par-dessus tout, ses enfants, ses proches… l’amour et la vie.
Sonia n’aime pas
La méchanceté, l’hypocrisie, l’incivilité et sans doute plein d’autres choses.
*-*-*-*
Vous pouvez retrouver Sonia Dagotor ici :
TOME 1 – http://bookshow.me/B00DT4PTAU
Tome 2 – http://bookshow.me/B00KUC0BK2
Tome 3 – http://bookshow.me/B00XAUZSBI
INTEGRALE
Page d’auteure AMAZON
Un anniversaire au poil ! et dans toutes les librairies, publié par City Editions
http://www.facebook.com/soniadagotor
Sur Twitter @SoniaDAGOTOR
Instagram soniadagotor
Super article et super rencontre que Sonia 🙂
J’aimeJ’aime
Super article qui donne vraiment envie de découvrir cette auteure, que je ne connaissais pas jusque là 🙂 Son dernier livre me tente bien, moi aussi j’aimerais comprendre les hommes parfois 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Coucou, merci merci. je suis très heureuse car mon blog a pour vocation de faire découvrir les auteurs et c’est un pari gagné grâce à vous tous. Bisous
J’aimeJ’aime